La situation en Ukraine a-t-elle un impact sur les prix de l’immobilier ancien du pays ? - 29/04/2022

Les prix des biens anciens augmentent, presque sur tout le territoire. Cependant, la région parisienne, comme Lille ou Nice, et d’autres grandes villes, connaissent une baisse de ces prix. Les délais de vente en ville sont allongés, au profit de l’immobilier rural. Le marché est assombri par le conflit en Ukraine.

Le conflit en Ukraine semble impacter le moral des Français, notamment en termes de perspectives immobilières. C’est ce que montre un sondage établi quelques jours après le début du conflit. En effet, 73% des personnes interrogées sont pessimistes quant à l’économie du pays, et 55% s’inquiètent, à la fois pour le marché de l’immobilier et leur situation personnelle.

Au mois de mars, le marché de l’immobilier ancien était encore dynamique. Mais avec l’inflation et la hausse des prix de l’immobilier, le pouvoir d’achat des Français est fragilisé. Cette tendance, exacerbée par le conflit en Ukraine, avait déjà débuté après les différents confinements. Par exemple, à Paris, les prix de l’immobilier baissent de façon continue depuis un an. Et cela n’avait pas été constaté depuis 10 ans (-2,6% sur un an). Lille, Nice, Tours, et d’autres villes semblent être, elles aussi, concernées. Les délais de vente sont rallongés, et l’offre s’étoffe. Vendre de grands appartements sans extérieurs est très compliqué dans ces grandes villes.

En revanche, les maisons individuelles paraissent être le logement idéal, certainement en raison du besoin d’espace des futurs acquéreurs et la généralisation du télétravail. Leur prix a augmenté de 6% en moyenne. Mais se loger dans les grandes villes est très compliqué pour tous.

« Retour aux actualités