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Contactez Céline Hanrion
Depuis le 1er janvier 2025, les logements classés G ne peuvent plus être proposés à la location. Pourtant, d’après une étude récente de Guy Hoquet l’Immobilier, seuls 26 % des bailleurs se disent prêts à engager des travaux de rénovation pour se conformer à la loi Climat et Résilience. Cette situation interroge sur les conséquences potentielles pour le marché locatif.
Selon les résultats de l’étude menée en janvier 2025, une majorité de bailleurs semble réticente face à l’obligation de rénover leurs biens classés G. Seuls 26 % sont prêts à effectuer les travaux nécessaires, tandis que 40 % envisagent de vendre leurs biens plutôt que de s’engager dans ces rénovations coûteuses. Cette situation est exacerbée par un manque d’information : un bailleur sur deux ignore les risques juridiques liés à la location d’un bien non conforme. Beaucoup sous-estiment les sanctions possibles, qui peuvent inclure une suspension du loyer, des amendes, voire l’obligation de réaliser des travaux. Paradoxalement, 55 % des locataires interrogés se disent prêts à occuper un logement classé G, faute de mieux sur un marché tendu, mais une majorité d’entre eux n’hésiterait pas à demander des travaux via une action en justice. Cette tendance met en lumière les tensions entre nécessité de rénovation et difficulté d’accès au logement.
Malgré ces réticences, l’étude révèle que les logements classés G ne représentent que 1,3 % des biens disponibles à la location au dernier trimestre 2024. Toutefois, près d’un quart des annonces ne respectaient pas encore l’obligation d’afficher les performances énergétiques. Ce constat souligne le rôle crucial des professionnels de l’immobilier, qui doivent accompagner les bailleurs dans leurs démarches et informer les locataires des répercussions de la réglementation. Cette carence d’information et de contrôle laisse planer un doute sur l’efficacité des mesures en place et la capacité à les faire respecter. De plus, certains propriétaires, par manque de moyens ou de compréhension des démarches administratives, tardent à engager les travaux nécessaires. L’interdiction de location des passoires thermiques constitue ainsi un levier pour accélérer la transition énergétique et valoriser un parc locatif plus performant et moins polluant. Cette dynamique, si elle est accompagnée d’un suivi rigoureux et de dispositifs d’aide adaptés, pourrait marquer une avancée significative dans la lutte contre la précarité énergétique.
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